Urgent : Les enseignants d’universités et institutions d’enseignement supérieur du Burundi réclament leurs droits et l’analyse de la qualité de l’enseignement.

Après plusieurs années sans avoir observé des manifestations aux universités et institutions supérieures œuvrant au Burundi, un mouvement de plus de 300 professeurs, docteurs, assistants et enseignants d’universités et institutions d’enseignement supérieur tant publiques que privées revendiquent leurs droits dont le respect, l’amélioration de leurs conditions de travail afin de relever la qualité de l’enseignement dans toutes les institutions de l’enseignement supérieur au Burundi. Selon les informations que détient le journal Itara Burundi, une correspondance a été envoyée par les professeurs, docteurs, assistants et enseignants aux recteurs d’universités et institutions d’enseignement supérieures œuvrant au Burundi le 08 janvier dans laquelle ils demandent que leurs honoraires soient revus à la hausse ainsi que des frais de direction des mémoires pour les étudiants qui terminent leurs études. Ils demandent aussi d’être impliqués dans les réunions de délibération des étudiants qui font la deuxième session d’examens et l’augmentation de la qualité de l’enseignement dans les universités où ils enseignent. « C’est regrettable qu’un professeur rencontre un étudiant inapte dans la classe suivante alors qu’il ne sait même pas celui qui a corrigé les copies d’un examen qu’il a préparé. » nous a confié notre source au sein du corps des enseignants d’universités. Il ajoute que des balises empêchant les aventuriers qui profiteraient de cette situation pour déshonorer le corps enseignant et favorisant la dégradation de l’enseignement des enfants du pays sont envisageables. La mise en place d’un cadre légal pouvant aider à dénoncer ces derniers serait le meilleur moyen de le faire. Une réunion de tous les recteurs d’universités opérant au Burundi est prévue ce vendredi 15 janvier 2021 dans l’une des universités privées pour statuer sur ce cas avant que ces enseignants ne poursuivent le processus de revendication qui ira jusqu’à entamer un mouvement de grève si leurs doléances restent sans réponse  favorable.