Burundi: Vers la spoliation des entreprises de l’État sous des prétextes mensongers.

Le président burundais avaient annoncé la faillite de 4 entreprises publiques lors de son émission publique,dont la REGIDESO. Du coup, la REGIDESO  vient d’être dotée d’un nouveau directeur général, le Dr Ir Major Jean Albert Manigomba, la nomination sortie la semaine dernière. Elle nous rappelle que c’est dans logique du président burundais d’appliquer ce qu’il a dit à Ngozi. Suspendre les fonctionnaires qu’il accuse avoir provoqué la faillite des entreprises comme REGIDESO, ONATEL, OTB et consort. Un spécialiste dans la gestion des entreprises contacté s’étonne de la parole de Ndayishimiye de vouloir mettre à l’écart tous les fonctionnaires de ces institutions sans motif valables. Car selon lui un planton ou plusieurs autres travailleurs ne savent rien de la faillite de ces entreprises. Il y a des cadres à la tête qui dilapideraient les biens de ces entreprises et par conséquent doivent répondre devant la justice si cela s’avérait juste. Par ailleurs, l’État devrait régulariser les dettes qu’il a ces entreprises comme la REGIDESO, précise notre interlocuteur. Il affirme que c’est le début de la politique de vouloir privatiser ces entreprises et y mettre leurs propres capitaux ou s’en approprier purement et simplement. Et d’ajouter que c’est aussi vouloir mettre à l’écart des fonctionnaires d’ethnie tutsi. Celui-ci évoque que c’est une politique planifiée depuis longtemps par le pouvoir de Gitega. Il fait rappeler que des syndicalistes dans ces entreprises ont été toujours considérés comme des opposants ont été souvent séquestrés beaucoup d’eux ont dû fuir même le pays.