Le Burundi vient de signer avec le Royaume d’Arabie Saoudite deux accords de coopération sur la mobilité de la main d’œuvre et des travailleurs domestiques. Comme nous le trouvons sur le compte twitter du ministre en charge des relations extérieures Albert Shingiro ce 03 octobre 2021, les jeunes burundais en recherche d’emploi vont s’y rendre avec une protection juridique et sociale.
Dans le rapport des Nations Unies sur le trafic humain de 2021, le Burundi a été classé sur la liste dite « Tier 2 Watch List » dans lequel on donne une série de recommandations comme ces accords que le ministre vient de signer.
« Développer un système de collecte de données au niveau national sur les efforts d’identification, de protection et d’orientation des victimes.
Mettre en œuvre des réglementations strictes et une surveillance des entreprises de recrutement de la main-d’œuvre qui sont systématiquement appliquées, notamment en éliminant les frais de recrutement facturés aux travailleurs migrants et en tenant les recruteurs de main-d’œuvre frauduleux pour pénalement responsables.
Finaliser et mettre en œuvre des négociations de travail bilatérales avec les gouvernements des pays de destination sur les droits des travailleurs migrants. »extrait du rapport des Etats-Unies.
Signalons que le trafic humain n’était qu’un secret de polichinelle au Burundi, l’objet qui serait la cause de destitution du Commissaire Générose Ngendabaganya en mars dernier. On ne sait pas encore qu’ils toucheront des salaires en monnaie locale à l’instar des militaires en missions de maintien de la paix à l’étranger.