Burundi : Une crise économique à la porte

Au moins 50 personnes dont les jeunes en majorité sont incarcerés dans les cachots du Bureau Spécial de Recherche dit BSR depuis ce mardi le 07 septembre 2021. Ils seraient soupçonnés d’être des cambistes d’autres des commissionnaires. C’est clair comme neigne que l’extrême pauvreté et désoeuvrement, tous généralisés au Burundi risquent de ronger le pays dans le gouffre.

Une source sous couvert d’anonymat nous révèle au journal Itara Burundi que la Banque de la République du Burundi se trouve en manque criant des devises, que même de ce fait, les importateurs ne trouvent plus de devises sur leurs comptes afin de continuer leur travail. Tout cela prouve à suffisance la raison d’être de la pénurie généralisée des produits de la BRARUDI et du manque du carburant ces derniers jours.

Un dollar se vent à 3400 FBu et un euro à 3900 FBU clandestinement par les guichets bancaires qui devraient les vendre à 2003.49 FBu pour en dollars et 2368.11 FBu en euros selon le cours de change officiel de ce 09 septembre 2021. Les bureaux de change restent fermés par la banque centrale depuis l’an 2020.

A part la pauvreté signalée partout au Burundi, certains fonctionnaires passent 4 mois sans toucher leur salaire mensuel comme les sources du journal Itara Burundi le précisent; Même si la rentrée scolaire est prévue pour ce lundi, le 13 septembre 2021, les enfants des employés de l’ONATEL et ceux des militaires en mission en somalie (AMISOM) à titre d’exemple risquent de rater ce bon rendez-vous scolaire à cause de la carence monétaire à l’égard de leurs parents.

A noter que depuis l’avènement du Dr. Domitien Ndihokubwayo dans la gestion des affaires économiques au Burundi; Directeur Général de l’Office Burundais des Recettes en 2014 et actuellement Ministre des Finances et du budget, le poste que lui a confié feu Président Pierre Nkurunziza, le Burundi s’enfonce davantage du point de vue économique.

Tout le monde se souviendrait de lui quant aux mesures phagocytaires de l’économie burundaise comme l’interdiction aux ONG de travailler avec les banques commerciales,  l’interdiction aux banques commerciales de délivrer des devises provenant de l’extérieur aux clients, idem pour la suppression de tous les bureaux de change au Burundi et limiter le montant des devises que les commerçants peuvent retirer sur leurs comptes et exiger un circuit gênant pour les hommes d’affaires qui, au lieu de continuer leurs affaires préferent réorienter leurs inverstissements.