Burundi : Kwizera Dieudonné alias Muvuduka et un investisseur indien sous interdiction de voyager

Un contrat de partenariat entre le gouvernement du Burundi et la société d’origine indienne CONTEC Global, producteur des documents biométrique au Burundi dont les passeports biometriques, qui devrait se renouveler le 28 mai 2021 a été mis fin. Kourduup son représentant au Burundi et Kwizera Dieudonné alias Muvuduka sous interdiction de voyager pour ce dossier, leurs passeports et véhicules seraient saisis.
Selon une source du journal Itara Burundi, au sein de la police de la gestion des frontières, le service de production des documents de voyages est miné par une multitude de problèmes qui se sont empirés depuis que la société indienne CONTEC GROBAL n’a pas été permise de renouveler son contrat de partenariat le 28 mai 2021 pour cause de magouilles.
Parmis les 235 000FBu, prix officiel d’un passeport, le gouvernement du Burundi ne recevait pas même 35000FBu avant la loi budgétaire du 2021-2022 fixe une taxe sur le passeport de 100 000FBu. Depuis 2011, les 100 000FBu seraient encaissées par CONTEC GLOBAL et 100 000FBu reviendraient à un homme de haut rang: on soupçonne Allain Guillome Bunyoni, le Premier Ministre.  Le président Evariste Ndayishimiye aurait ordonné que l’argent soit désormais versé sur le compte du trésor public en attendant que les choses se renormalisent après la connaissance de la réalité des faits.
Une trentaine de techniciens de la société CONTEC GLOBAL ont été affecté à la police nationale sous l’appellation du « personnel d’appui » depuis le 1 juin 2021 pour une durée d’une année sans garantie de renouvellement mais les indiens continuent à être traités par la société malgré ces conditions de non renouvellement du contrat.
Maurice, le nouveau directeur de la PAFE se met à l’écart des employés, n’a même pas visité les bureaux depuis sa nomination, pas de réunion du personnel, il s’occupe des affaires de son bureau sans toutes fois se rendre compte des stocks en matériels de production des passeports d’où la rupture actuelle des stocks qui peut durer deux mois selon toujours nos sources.
La société indienne CONTEC GLABAL œuvre au Burundi depuis 2011 avec un contrat de 5 ans renouvelable, ce dernier n’a pas été renouvelé pour la deuzième fois à partir du 28 mai 2021. Son directeur pays Kourduup ainsi que Diedonné Kwizera alias Muvuduka qui était l’intermédiaire de la société et du gouvernement Burundais seraient sous résidence surveillée du fait qu’ils ont vu leurs passeports et véhicules confisqués par le gouvernement selon toujours les mêmes sources du journal en ligne Itara Burundi.
La production des passeports est au ralenti depuis avril 2021 n’eût été ce problème de contrat , un des deux machines de productions des passeports est en pane, le stock des papiers importés à usage d’impression est presque vide, seules les corrupteurs et quelques personnes qui en ont besoin d’urgence ainsi que ceux qui ont des connaissances dans les autorité peuvent être servies. Si rien n’est fait la production des passeports risque de cesser complètement.
Le journal Itara Burundi a essayé de contacter Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, qui après notre présentation et demande des réponses sur les questions relatives à ce dossier, nous a répondu : « bienvenu au service ». Nous allions lui demander si l’argent collecté parmi les personnes qui continuent à commander les passeports ne peut pas servir d’achat de l’équipement  pour que la police soit capable de les produire en suffisance, mais nous n’avons pas eu cette opportunité du fait que les premières questions n’ont pas eu des réponses….