Burundi : Les vaccins contre le COVID-19 vont toucher à leur date de péremption et fonds détournés

Le Burundi est parmi les pays qui n’ont pas accueilli chaleureusement les mesures de lutte contre le COVID-19 comme le vaccin. Malgré un stock de plus de 300milles doses disponible, la population reste rétissante à la vaccination, moins de 10000 personnes auraient été vaccinés sur plus de 12 millions de la population nationale. Les fonds destinés à payer ceux qui ont contribué dans la lutte contre le COVID-19 seraient aussi encours de détournément, presque une année les listes dans le tiroir à cause des imperfections dans la fabrication des listes des bénéficiaires.

Où est le problème?

Selon des informations qui parviennent au journal Itara Burundi, il y aurait un bras de fer entre le ministre de des finances et le Ministère de la Santé Publique et de lutter contre le SIDA via le Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique, COUSP: Le premier aurait refusé d’autoriser une dépense de ± 900 millions de francs burundais destinée aux payement aux personnes qui ont contribué dans le riposte contre le COVID-19 durant six mois(Avril-décembre 2021).

Le motif est que sur la liste, les responsables des provinces et districts sanitaires y ont inséré des représentants du parti CNDD-FDD au pouvoir et les leaders de la ligue des imbonerakure au lieu de mettre les personnes qui ont contribué corps et âmes dans ce programme. Ceux qui ont confectionné les listes ont refusé de les corriger et le ministère des finances a refusé d’accepter un détournement flagrant des fonds.

« Les vaccins vont atteindre la date d’expiration d’ici 2024. Malheureusement le financement de 60 millions de dollars américains sur trois ans de la Banque Mondiale sont à 60 % alloués à l’approvisionnement en vaccin, sinon ils allaient toucher l’argent mais comment séparer les fonds dans un même projet? » se lamentent les personnes qui passent une année sans primes d’encouragement dans le travail de lutte contre le COVID-19.

Ils déplorent comment les membres du comité de pilotage dans le riposte contre le COVID-19 touchent 300milles payable au comptant chaque fois qu’ils se réunissent (1 à 2 fois le mois) alors que les techniciens sur terrain ne reçoivent plus les 200 milles par mois que la loi leur permet.

Ils déplorent Cela étant, le nombre de cas de COVID-19 a sensiblement diminué, personne n’a peur de cette pandémie qui a secoué le monde durant ces trois années.