Devant l’Assemblée Nationale, ce 24 février 2022, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, CPC Gervais Ndirakobuca a expliqué qu’il ne peut pas sursoir la décision initiée par ses subalternes; Il s’agit de la décision d’empêcher les taxis motos, taxis vélos et Tuk Tuk a accéder dans la ville de Bujumbura, initiée par « les techniciens de la police » afin de diminuer le nombre de cas d’accidents de roulage qui augmentent du jour au lendement.
La mesure est anti populaire mais il préfère la garder statut quo pour ne pas déplaire aux techniciens qui l’ont proposée… Pour lui d’expliquer….
« J’ai été chef adjoint de la police, j’y ai initié aucune initiative, je ne peux pas freiner la mise en application d’une mesure issue de l’initiative des policiers, technocrates si je ne veux pas les décourager » a dit le ministre devant les élus du peuple qui craignent des effets néfastes de la mise en application de cette mesure d’empêcher les taxis motos, taxis vélos et Tuk Tuk a accéder dans la ville de Bujumbura dès le 11 mars 2022.
A noter que des dizaines de milliers de familles vivent de ce petit transport sans oublier des fonctionnaires qui habitent des quartiers non accessibles par les bus de transport en commun qui vont perdre de l’emplois suites aux retards/absences liés au manque de transport une fois la mesure maintenue.