La police et les militaires procèdent à l’arrestation des jeunes et des hommes de la région Mugamba les accusant de collaborer avec une rébellion. Au moins 50 personnes à majorité jeunes ont été arrêtés jusqu’à ce 31 août 2020 seulement.
Une Quarantaine de jeunes filles et garçons des collines de la commune Mugamba dont Kivumu, Mukike et Donge Burasira dans la province de Bururi et plus de 10 autres dans les communes la province Bujumbura, les uns sont incarcérés dans le cachot de la commune Mukike en province Bujumbura, d’autres dans des lieux non encore connus par leurs familles.
Le mouvement Red Tabara qui avait revendiqué sa présence dans la commune de Bugarama la semaine dernière nie avoir des combattants dans la région Mugamba qui subit actuellement ces répressions, la population craint un plan de génocide encours, qui serait organisé par le gouvernement.
Elle s’appuie du fait que ce gouvernement calme la population dans d’autres provinces en insécurité mais que pour leur cas, les forces de l’ordre dépassent même des frontières provinciales à l’insu des autorités de la province Bururi, sans même être pacifiées par les autorités administratives récemment élus .
Elle demande la libération de leurs enfants pour qu’ils se préparent pour la rentrée scolaire programmée le 7 septembre prochain comme d’autres provinces.
Signalons que les proches et les parents des enfants des Communes Mugamba de la provine Bururi, des communes Mukike, Muhuta et Mugongo-Manga de la province Bujumbura, communes Bugarama et Muhuta de la province Rumonge sont dans la peur panique car une police en provenance de Bujumbura dirigée par Desiré Uwamahoro a ordonnée que personne n’a le droit de libérer une personne sans l’accord préalable d’une autorité du SNR.
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