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Un étudiant burundais en France victime du chantage du N° 2 burundais

Burundi

Tout était bien parti pour un jeune homme de 37 ans et père de 3 enfants qui a servi l’Assemblée Nationale du Burundais pendant plus de 5 ans avant décrocher une bourse du gouvernement français à Lyon. Très récemment, Daniel Gélase Ndabirabe, son ancien employeur a falsifié son attestation de service rendu, après lui avoir déclaré indésirable au sein de cette institution, un harcèlement selon la victime.

Tout a basculé quand il est arrivé en France et qu’il a commencé à subir des intimidations  de celui qui était selon les documents consultés par notre rédaction son « collaborateur », Donatien Ndayishimiye , cadre du renseignement burundais et patron du journal Ikiriho et de la société  Mediabox, entreprise spécialisée en géolocalisation et digitalisation comme on peut le lire sur ses différentes plateformes digitales.

D’après une source au sein de l’Assemblée nationale, les services techniques ont préparé un projet d’attestation des services rendus pour cet ancien haut cadre en bonne et due forme et l’ont soumis au Très Honorable le Président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe en vue de signature. Quand il l’a vue, il l’a signée avec une mention manuscrite: » Insuffisance de respect des autorités hiérarchiques ». Peut-on lire sur ce document.

 « Comment se fait-il que l’intéressé soit accusé d’insuffisance de respect des autorités hiérarchiques alors qu’il a travaillé pour l’institution pendant plus de 5 ans, et qu’il venait de rejoindre le parti au pouvoir,en plus?  Cette mention est abusive et tortionnaire. »

Propos d’un juriste de formation contacté.

Il a dit au journal Itara Burundi que c’est du chantage qui est punissable par la loi selon les articles 161 et 162 du code du travail disposent comme suit :

« Article 161 : A la fin du contrat, l’employeur est tenu de délivrer, en même temps que le décompte final, une attestation des services rendus indiquant les dates d’entrée en service et de départ, la nature du travail ou des travaux effectués ainsi que son numéro d’immatriculation à la sécurité sociale. Aucune autre indication ne peut y être ajoutée.  Article 162 : L’employeur qui refuse de délivrer dans un délai de quinze (15) jours une attestation des services rendus alors que le travailleur l’a demandé par écrit, qui omet l’un des éléments prévus à l’article 161 ou qui remet tardivement l’attestation, peut être condamné au paiement des dommages-intérêts. »

Contacté, le jeune entrepreneur qui se définit aussi comme activiste en justice fiscale se dit aussi abasourdi.

« Quoique je vive ce golgotha, je continue à tenir bon. Je viens de terminer mes cours théoriques avec de bons résultats. J’espère que le stage que j’effectue en Belgique sera aussi fructueux et que je pourrai soutenir mon mémoire en septembre comme prévu bien que je sois déclaré indésirable  par le Président de l’Assemblée Nationale de mon pays  sans aucun fondement juridico-légal» a ajouté Appolinaire Nishirimbere.

Si cela est vrai, ce serait en contradiction avec les récents appels du Président de la République du Burundi, Général Evariste Ndayishimiye qui appelle tous les intellectuels burundais à l’extérieur du pays de le regagner pour contribuer au développement jusqu’à demander leurs pays d’accueils de les extrader ou de payer le Burundi qui leur a fourni l’éducation de base.

Nombreux se demandent aussi comment le Burundi pourra avancer avec des autorités qui ne respectent pas la loi qu’elles ont censés faire respecter et qu’elles ont mis en place.

Nous avons essayé de contacter le service du Porte-parole du Président de l’Assemblée nationale pour donner son avis en vain.

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