Depuis son lancement au Burundi, Starlink, le géant des fournisseurs internet par satellites, a rapidement gagné en popularité grâce à ses services de haute qualité. Cependant, cette ascension fulgurante a été brusquement freinée par des actions réglementaires et concurrentielles.
La montée en puissance de Mediabox16
Mediabox16, une entreprise dirigée par Donatien Ndayishimiye, cadre dans les services nationaux des renseignements, SNR, également patron du journal Ikiriho, a réussi à obtenir un avantage significatif grâce à l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications du Burundi (ARCT). Cette agence a récemment sanctionné trois entreprises locales – Zebra Electrics, Super Tech et Dream House – pour avoir commercialisé les kits Starlink sans l’approbation de Mediabox16.
Sanctions et arrestations
Les sanctions imposées par l’ARCT ont suscité des inquiétudes parmi les acteurs du marché.
En outre, un concurrent de Mediabox16 patron d’une enterprise dénommé Asyst a été emprisonné pour avoir remporté un marché lié à l’informatique, ce qui soulève des questions sur l’équité et la transparence des pratiques commerciales de MediaBox(originaire de la France)au Burundi
Un climat d’investissement incertain
Malgré les appels du gouvernement burundais aux investisseurs étrangers pour qu’ils viennent investir dans le pays, la réalité sur le terrain semble plus complexe. Les pratiques de commercialisation libre ne durent souvent que le temps d’une averse, laissant les investisseurs étrangers, comme ceux de Kira Swiss Clinic et COTECNA, dans une position délicate.
La situation actuelle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les fournisseurs de services internet par satellite au Burundi.
Alors que Starlink tente de naviguer dans ce paysage réglementaire complexe, il reste à voir comment ces dynamiques concurrentielles évolueront et quel impact elles auront sur le marché des télécommunications du pays.
Communiqué de l’ARCT: