Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur et de la Coordination du gouvernement national, a lancé un ultimatum de deux semaines au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour fermer deux des plus grands camps de réfugiés du monde situés au Kenya selon les médias kenyans dans leurs informations de ce 24 mars 2021.
Le secrétaire du Cabinet de l’intérieur, Fred Matiang’i, a remis la lettre portant la décision du gouvernement au représentant du HCR au Kenya, Fadhilaa Addala, mardi le 23 mars 2021, qui a noté avec inquiétude la montée des menaces terroristes prévues dans les camps de réfugiés de Dadaab et de Kakuma.
«Il n’y a pas de place pour la négociation. Nous devons trouver un équilibre entre l’obligation internationale du Kenya et ses devoirs intérieurs. Nous avons la responsabilité nationale de protéger le Kenya », lit-on partiellement dans la lettre selon le Kenyans.
Si les deux semaines s’écoulent sans que le HCR n’intervienne, le gouvernement est prêt à renvoyer les réfugiés vers leur pays d’origine selon la même source. Plus de 500 milles réfugiés sont au Kenya dont plus de plus de 13 milles des burundais.
Les burundais refugiés au Kenya contactés par le journal Itara Burundi craignent pour leur sécurité et pensent que ce serait un complot lié à une visite de l’Hon. Réverien Ndikuriyo, président du parti CNDDFDD au pouvoir au Burundi du 05 mars dernier où il a rencontré son homologue qui dirige le parti Jubelee au pouvoir au Kenya.