Ouganda : Une lettre adressée au Secrétaire Général des Nations Unies de la part des réfugiés burundais exilés en Ouganda.

La communauté des réfugiés burundais exilés en Ouganda, COREBU, a envoyé une lettre au Secrétaire General des Nation Unies en lui demandant son intervention pour mettre fin à la décision du Gouvernement Tanzanien du rapatriement forcé des réfugiés burundais.

 

C’était en date du 24 Septembre 2019 que cette Communauté des Réfugiés burundais en Ouganda a envoyé une correspondance destinée à son Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies. Ces burundais lui ont demandé son intervention dans la pire décision tanzanienne de rapatrier tous les réfugiés burundais présents sur le sol de la République Unie de la Tanzanie. Dans cette lettre, ces burundais se basent sur la convention de l’OUA  de 1969 régissant l’aspects  propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, et sur la convention de Genève de 1951, surtout en son article 33 qui dit :«Aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontière des territoires  où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. » Selon la COREBU, la Tanzanie ne devrait pas collaborer avec le pouvoir de NKURUNZIZA et décider de renvoyer les réfugiés burundais qui avaient fuit le pays suite à la crise politique de depuis 2015.

Les organisations œuvrant pour les droits de l’homme, les sociétés civiles et les médias ne cessent pas de lancer des cris d’alarme pour stopper cette mauvaise décision des autorités tanzaniennes dont la réalisation est fixée au 1er Octobre et ainsi, renvoyer à l’abattoir de Nukurunziza tous les innocents exilés en Tanzanie. Vous saurez qu’ hier la communauté des burundais basés en Belgique avec le soutien  des frères et sœurs des pays voisins de la Belgique ont manifesté devant l’ambassade de la République Unie de la Tanzanie à Bruxelles contre cette décision de rapatrier de forcé les réfugiés burundais.