Une partie des parlementaires de l’Union européenne ont adressé une correspondance au haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité demontrant leurs inquiétudes par rapport à un dialogue que cette organisation a entamé avec Gitega après 5 ans de mésentente.
Il alerte que les discours haineux des autorités burundaises ressemblent à ceux du Rwanda, pays voisin , à la veille d’un génocide des tutsi en 1994.
Le droit à la vie, les kidnappings, les enlèvements sélectifs, les tortures, l’emprisonnement des hommes politiques de l’opposition et d’autres maux restent une réalité, selon ce document.
Ils regrettent que ces discours des cadres de l’exécutif visant la division ethnique demeurent une triste réalité. Il y a eu des emprisonnements des défenseurs des droits de l’homme à l’instar de Germain Rukuki, des journalistes et bien d’autres.
Cette institution demande la libération de ceux-ci sans conditions pour l’ouverture d’un espace épanoui.
Le rapatriement paisible des hommes politiques de l’opposition en exil et des médias privés détruits par les instances publiques en 2015.
Ces parlementaires déplorent que Nininahazwe Pacific, Nshimirimana Vital, Nduwimana Patrick, Barankitse Marguerite, Rugurika Bob, Niyonkuru Gilbert, Bashirahishize Dieudonné, Niyongere Armel, Mitabaro Patrick, Niyuhire Anne, Havyarimana Arcade and Muhozi Innocent, journalistes et défenseurs des droits humains soient accusés par la justice burundaise d’être commanditaires du coup d’Êtat manqué du 13 mai 2015.
Il est à signaler que les sanctions prises par l’Union européenne étaient guidées par le non-respect des accords de Cotonou. Car renchérirent-ils, la violation massive des droits de l’homme en 2015 par les instances sécuritaires et la milice Imbonerakure étaient de mise que même les Nations Unies avaient qualifié de milice cette ligue du parti au pouvoir.