Le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement du Burundi, par l’intermédiaire de sa Direction de la Communication, a annoncé son intention de créer un partenariat avec les médias étrangers et les réseaux sociaux. Cette initiative vise à soutenir les objectifs de communication du ministère.
D’après le document de référence, l’objectif principal de cette initiative est de promouvoir l’image du Burundi à l’international en publiant des informations attractives sur le pays. Cette démarche s’inscrit dans la vision d’un Burundi émergent, en mettant en avant les aspects positifs et les opportunités offertes par le pays.
Un contrat sera signé entre le prestataire de services et le ministère, garantissant un cadre légal clair pour cette collaboration. Les prestataires doivent être basés au Burundi ou y avoir un bureau de liaison, et posséder une expérience d’au moins cinq ans en renforcement des capacités de communication, y compris les TIC. De plus, ils doivent être agréés et reconnus au Burundi, et savoir utiliser les réseaux sociaux avec une audience considérable.
Toutefois, les fonctionnaires et autres membres du personnel de l’administration publique burundaise, ainsi que ceux des organisations internationales ou régionales établies au Burundi, ne seront pas autorisés à fournir des services dans le cadre de cette activité.
Il est important de rappeler que la situation des médias au Burundi a été marquée par des événements tragiques. En 2015, une crise politique a conduit à la destruction de plusieurs médias indépendants et à l’exil de plus de 100 journalistes. cette répression a eu un impact durable sur la liberté de la presse dans le pays, avec des médias brûlés et des journalistes emprisonnés ou contraints de fuir.
Le partenariat envisagé par le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement avec les médias étrangers et les réseaux sociaux représente une opportunité pour améliorer la communication et l’image du Burundi à l’international. Cependant, il est crucial de ne pas oublier les défis auxquels les médias indépendants ont été confrontés dans le passé et de travailler à garantir un environnement médiatique libre et sécurisé.