En juin 2011, le gouvernement du Burundi, dirigé par le CNDD-FDD, a lancé une ambitieuse feuille de route intitulée “Vision 2025”. Cette vision visait à transformer le Burundi en une nation pacifique, stable et prospère en quinze ans. Cependant, à l’aube de 2025, il est clair que cette vision n’a pas atteint ses objectifs, laissant le pays en proie à une crise économique et sociale.
Ces promesses n’ ont pas été honorées.En effet,la “Vision 2025” reposait sur six piliers principaux, dont la construction de l’unité nationale, la sécurité, et le développement économique. Malgré les nombreuses réunions et études réalisées, les résultats escomptés ne se sont pas matérialisés. En 2011, le taux de change du dollar américain était de 1291 BIF, mais en 2025, il a grimpé à plus de 7000 BIF, illustrant la dégradation économique du pays.
Les tensions entre les différentes communautés burundaises ont refait surface, et le nombre de réfugiés a augmenté, atteignant près d’un demi-million. La sécurité, un des piliers de la vision, est compromise avec la résurgence de groupes armés et des attaques fréquentes. Le gouvernement a lancé une nouvelle vision pour 2040 et 2060, mais les échecs de la “Vision 2025” suscitent des doutes quant à la réalisation de ces nouveaux objectifs.
En définitive,la “Vision 2025” du CNDD-FDD, bien qu’ambitieuse, n’a pas réussi à transformer le Burundi comme prévu. Les citoyens burundais, ayant été témoins de ces promesses non tenues, sont sceptiques quant à l’avenir et la capacité du gouvernement à réaliser ses nouvelles visions pour 2040 et 2060.
