Le parti CNDDFDD au pouvoir au Burundi a intensifié des enseignements divisionnistes se basant sur les massacres de 1972 qualifiés de Génocide contre les hutu par les uns mais que le Président Evariste Ndayishimye a refusé d’approuver. Les propos du N°2 de ce parti, Joseph Ntakarutimana, qu’il a tenu dans son discours à Nyanza-Lac la semaine dernière serait un cas illustratif de ce qui est dit partout dans le pays.
Avant de remercier les membres du CNDDFDD qui ont recruté les rapatriés dans ce parti, Joseph Ntakarutimana a essayé de réveiller les vieux démons de la division ethnique et révélé un plan d’appauvrir d’avantage la population x dénommé (Ibinebwe), un nouveau terme utilisé pour dire les tutsi. Ethnie que combattait le mouvement FDD, actuel parti CNDDFF et qui ont été au pouvoir durant des décennies. Il prédit le pire dans un langage difficilement détectable aux non informés.
Il en outre révélé que les burundais, qu’ils le veulent ou pas, le parti CNDDFDD va rester au pouvoir et qu’il va remporter les élections législatives de 2025 et présidentielles de 2027 à 100%.
Un agenda caché serait derrière les enseignements paramilitaires que le parti au pouvoir a dispensé ces derniers mois dans tout le pays. Les journal Itara Burundi reçoit des informations inquiétantes sur une montée exponentielle de la discrimination ethnique de la minorité tutsi dans presque tous les domaines et que même une guerre à caractère ethnique peut éclater d’un moment à l’autre.