Les organisations de la Société civile burundaise ont adressé une correspondance au Secrétaire Générale des Nations Unies ce 7 Septembre 2018 contenant leur position par rapport au cinquième round des négociations en vue de la résolution de la crise burundaise.
Pour les organisations signataires, l’Accord d’Arusha signé en 2000 en présence de la Communauté Internationale pour résoudre la crise d’alors ainsi que la Constitution Nationale du Burundi de 2005 y prenant origine restent des documents clés dans la résolution des conflits burundais.
Elles ne comprennent pas comment Pierre Nkurunziza et sa clique peuvent choisir à qui , ils veulent négocier en excluant la société civile alors que sous enquêtes sur les crimes contre l’humanité , le Gouvernement du Burundi devrait plutôt accepter des négociations inclusives avec des réels protagonistes parmi lesquels, les leaders des Organisations de la Société Civile sous mandat d’arrêt international émis injustement par Bujumbura.
Ces organisations dénoncent la Tanzanie comme Pays non éligible à accueillir des négociations crédibles pour résoudre la crise Burundaise à voire le comportement qu’elle a affiché ces derniers jours à l’égard des réfugiés burundais et d’autres burundais poursuivis par Bujumbura.
Dans cette correspondance que vous pouvez télécharger la copie en bas, ces organisations de la Société civile signataires avertissent ceux qui vont signer des accords sans issus favorables dans ces termes :
« Si le Gouvernement de Bujumbura continue à refuser de négocier sans préconditions, il importe d’envisager des mesures contraignantes à son égard en vue de résoudre la crise politique en cours qui a engendré une crise humanitaire et des droits humains. »
Signalons que des préparatifs pour le 5ème round des négociations sont en cours, car une délégation de la facilitation de Mkapa s’est rendue en Belgique pour rencontrer le CNARED – Giriteka qui est une plateforme de l’opposition regroupant des décidaires du CNDD-FDD (frondeurs 1.0) et d’autres leaders des partis politiques de l’opposition.
Télécharger la correspondance ici