Un climat d’inquiétude et de frustration gagne certains employés du ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage. Ces derniers dénoncent un déséquilibre flagrant dans la répartition des salaires, situation qu’ils jugent défavorable à plusieurs catégories de travailleurs techniques.
Parmi les principaux concernés figurent les techniciens agronomes, les techniciens du génie rural, les vétérinaires, les techniciens forestiers, les inspecteurs phytosanitaires et semenciers, ainsi que les gestionnaires de stocks, moniteurs agricoles et autres. Ces employés, essentiels au bon fonctionnement des activités du ministère, se sentent marginalisés en raison d’un traitement salarial inéquitable.
Certains employés accusent leurs supérieurs d’avoir recours à des pratiques de « mauvaise cotation », provoquant une dévalorisation de leurs fonctions. En conséquence, plusieurs professionnels qualifiés ont vu leurs postes reclassés dans des catégories dites d’exécution, entraînant une baisse directe de leur rémunération. Même ceux titulaires de diplômes A2 se sont retrouvés rétrogradés dans cette même catégorie, accentuant leur mécontentement.
Face à cette injustice perçue, ces employés ont adressé une lettre au ministre des Finances et de la Fonction publique le 17 février 2025. Ils espéraient une audience pour discuter de leurs revendications salariales et professionnelles.
Hélas, leur demande d’entretien a été refusée, laissant ces travailleurs dans une impasse.
Cette absence de réponse a plongé les employés concernés dans un profond désespoir. Ils expriment leur frustration face à une situation qui, selon eux, ne semble trouver aucune issue favorable. Aujourd’hui, leurs doléances restent sans réponse, exacerbant un sentiment d’abandon et d’injustice.
Ce cas soulève des questions fondamentales sur l’équité au sein des administrations publiques et appelle à une réponse urgente pour restaurer un climat de justice et de respect au travail.
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