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Départ de la société COTECNA, bonjour la fraude dans le secteur d’import-export au Burundi

Tandisque la société de control de qualité des marchandise, COTECNA, une société d’origine Suisse avait permis le Burundi de rejoindre d’autres pays en matière de suivi électronique des marchandises, le contrat a été mis fin le 14 courant et l’Office Burundais des recettes procèdes au recrutement du personnel qui travaillait pour ce géant international.
Le contrat a été signé en 2013 pour commencer les activités en 2014, le gouvernement burundais s’est doté des appareils de contrôle de la qualité des marchandise dont les scanners des camions chargés, pour faciliter le contrôle et avait instauré une taxe dite taxe de sûreté donc l’assiette fiscale est de 1.15 % de valeur nominale
Ce partenariat public-privé permet le déploiement de technologies de détection non intrusives et d’un système de suivi électronique qui sécurise les deux grands couloirs menant à Bujumbura dans le cadre d’un accord Build, Operate, Transfer (BOT), COTECNA a assuré le transfert du savoir-faire et des compétences à l’exploitation continue des systèmes,mais des grognes sur l’utisation de cette technologies chez les commerçants persistent :
Tous les importateurs devraient payer la taxe de sûreté ci-haut mentionnées même ceux qui n’ont pas scanné leurs marchandises dont les importateurs des véhicules…
Nombreux sont des commerçants qui devraient décharger leurs marchandises pour cause de « Espace suspecte » alors qu’ils sont passé par le scanner rien ne se révèle frauduleux et ou de mauvaise qualité après vérification, ce qui engendrait des pertes énormes.
A part ces quelques irrégularités qui seraient lié à la corruption potentielle du personnel qui travaillaient pour la COTECNA, le suivie électronique des marchandises se faisaient normalement avant la cessation des activités de COTECNA Suite aux difficultés économiques comme le disaient les gens.
Selon des informations recueillies par le journal Itara Burundi, les autorités burundaises ont refusé l’extension du contrat avec la COTECNA mais la taxe de sureté continue à être collectée chez les commerçants malgré la rupture du service et le retour dans l’anarchie dans le service d’importation.

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