« Si Dieu m’avait créé sans nez, aurais-je place dans la société Burundaise ? »
Le Burundi traverse une crise socio-politique depuis avril 2015 à cause du troisième mandat de Pierre Nkurunziza. On croyait à la fin de la guerre du « nez » avec l’Accord d’Arusha en août 2000, mais chasser le naturel, il revient à galop: disent les Français. Les bénéficiaires des postes juteux la réactivent du jour au lendemain.
Les Burundais vivaient paisiblement dans leur diversité, et avaient déjà remarqué que la crise cyclique dite ethnique n’avait pas de fondement réel à voire comment la FDN (Force de Défense Nationale) travaillait avec professionnalisme, à quelques exceptions près, alors que les militaires sont d’ethnies différentes.
Des enseignements haineux continuent à être divulgués tant sur les réseaux sociaux que sur terrain par le camp Nkurunziza.
Par ailleurs, le Rapport de la Commission d’enquête internationale sur le Burundi a cité son nom parmi les commanditaires desdits discours.
Nous avons suivi avec un grand étonnement, très récemment , les messages d’un administratif de la commune Kibago publié sur les réseaux sociaux,
Monsieur Tharcisse Kabura, conseiller Technique chargé du développement dans ladite commune, qui a craché le vineux semblant dire à son fils , mais la réalité est que ses lecteurs forment justement un auditoire visiblement bien déterminé.
A part ce cas, nous avons reçu des messages d’enseignement haineux qui circulent sur WhatsApp interdisant des hutus célibataires à se marier avec des jeunes filles tutsis.
Après le communiqué du 25 septembre 2018, à travers lequel, le Conseil National de Sécurité a annoncé la suspension de toutes les ONGs Internationales œuvrant au Burundi accusées de ne pas se conformer à la loi pour une durée de trois mois à dater du 1 er octobre 2018, des enseignements aux fins d’occupation de postes stratégiques par des hutus se propagent et les bénéficiaires des services de ces ONGs restent dans une désolation totale.
Comme ledit Conseil a suspendu même des Coopératives du secteur minier sans exposer des motifs valables, ni prendre des mesures palliatives à l’égards des familles dépendant de ce secteur pour une période d’un mois, nombreux se demandent si rien ne serait derrière ces décisions unilatérales qui viseraient des intérêts sectaire de Pierre Nkurunziza. Faut-il penser à un moment d’achèvement d’un processus de génocide longtemps préparé en procédant à écarter des enfants mal aimés dans le circuit d’activités professionnelles tant publiques que privés? Bon nombre de gens manifestent cette interrogation.
Burundi : Une guerre de nez risque de renaître si rien n’est fait dans l’urgence
« Si Dieu m’avait créé sans nez, aurais-je place dans la société Burundaise ? »
Editoriale de Jérôme Kazabukeye.
Le Burundi traverse une crise socio-politique depuis avril 2015 à cause du troisième mandat de Pierre Nkurunziza. On croyait à la fin de la guerre du « nez » avec l’Accord d’Arusha en août 2000, mais chasser le naturel,il revient à galop: disent les Français. Les bénéficiaires des postes juteux la réactivent du jour au lendemain.
Les Burundais vivaient paisiblement dans leur diversité, et avaient déjà remarqué que la crise cyclique dite ethnique n’avait pas de fondement réel à voire comment la FDN (Force de Défense Nationale) travaillaient avec professionnalisme, à quelques exceptions près, alors que les militaires sont d’ethnies différentes.
Des enseignements haineux continuent à être divulgués tant sur les réseaux sociaux que sur terrain par le camp Nkurunziza.
Par ailleurs, le Rapport de la Commission d’enquête internationale sur le Burundi a cité son nom parmi les commanditaires desdits discours.
Nous avons suivi avec un grand étonnement, très récemment , les messages d’un administratif de la commune Kibago publié sur les réseaux sociaux,
Monsieur Tharcisse Kabura, conseiller Technique chargé du développement dans ladite commune, qui a craché le vineux semblant dire à son fils , mais la réalité est que ses lecteurs forment justement un auditoire visiblement bien déterminé.
A part ce cas, nous avons reçu des messages d’enseignement haineux qui circulent sur WhatsApp interdisant des hutus célibataires à se marier avec des jeunes filles tutsis.
Après le communiqué du 25 septembre 2018, à travers lequel, le Conseil National de Sécurité a annoncé la suspension de toutes les ONGs Internationales œuvrant au Burundi accusées de ne pas se conformer à la loi pour une durée de trois mois à dater du 1 er octobre 2018, des enseignements aux fins d’occupation de postes stratégiques par des hutus se propagent et les bénéficiaires des services de ces ONGs restent dans une désolation totale.
Comme ledit Conseil a suspendu même des Coopératives du secteur minier sans exposer des motifs valables, ni prendre des mesures palliatives à l’égards des familles dépendant de ce secteur pour une période d’un mois, nombreux se demandent si rien ne serait derrière ces décisions unilatérales qui viseraient des intérêts sectaire de Pierre Nkurunziza. Faut-il penser à un moment d’achèvement d’un processus de génocide longtemps préparé en procédant à écarter des enfants mal aimés dans le circuit d’activités professionnelles tant publiques que privés? Bon nombre de gens manifestent cette interrogation.
Jérôme Kazabukeye.