Le gouvernement de Pierre Nkurunziza ne cesse de bafouer les droits élémentaires du peuple burundais. Dans un contexte politico-économique et sécuritaire tendue, le régime de Pierre Nkurunziza passe à une vitesse supérieure pour changer des lois démocratiques et instaurer des lois liberticides qui conduisent à un régime totalitaire d’un seul homme, conformément à la nouvelle constitution qu’il a fait passer le 17 mai 2018.
Le mois de mai 2018 a été particulièrement caractérisé par l’organisation d’une élection référendaire d’une nouvelle constitution du Burundi dont le seul objectif est d’instaurer un pouvoir d’un seul homme. La campagne électorale qui a débuté le 1er mai 2018 a été caractérisée dans tout le pays par un terrorisme d’Etat, tandis que le référendum proprement dit a été émaillé de graves irrégularités et tricheries. La campagne de persécution des opposants politiques a été poursuivie par le régime pendant et après la campagne.
Entre temps, tous les domaines de la vie du pays sont paralysés. L’économie est aux abois. Les médicaments manquent cruellement dans toutes les structures de soins de santé du pays à cause d’une crise grave de devises. Le domaine éducatif souffre des conséquences néfastes de la crise politique qui n’en finit pas.
Dans ce rapport du mois de mai 2018, le FORSC essaie de passer en revue la situation des droits de l’homme qui a prévalu province par province, pendant cette période référendaire sur le changement de la constitution. Il revient sur la situation des droits à l’éducation et à la santé, sur les pénuries répétitives du carburant et sur différents faits de mauvaise gouvernance qui ont caractérisé cette période sous rapport.
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