Depuis avril 2015, les autorités politiques et administratives ont pris l’habitude de profiter chaque occasion de rassemblement pour lancer des discours de haine envers ceux qu’ils qualifient d’ennemis à tort et à travers. Les fêtes nationales, les travaux communautaires et autres événements rassemblant plusieurs personnes qui devaient être un moment de joie pour toute la population sont devenues pour les uns des moments de peur et de panique à cause des discours prononcés à ces événements.
Ainsi, il est devenu normal pour les Burundais d’entendre des discours de divisions prononcés soit par les responsables à haut niveau ou à la base et les représentants des organisations dites de la société civile. Ces derniers sortent des déclarations affirmant que la situation est normale et que les droits de l’homme sont bien respectés malgré les rapports qui dénoncent leurs violations flagrantes par certains administratifs et les membres des corps de défense et de sécurité.
Le rapport des événements du mois de juillet s’est focalisé essentiellement sur la célébration du 56ème anniversaire de l’indépendance du Burundi,, les travaux communautaires comme moyens de collecter les cotisations des élections de 2020,les différentes déclarations des organisations de la société civile sorties pour soutenir le pouvoir ,les réunions organisées en provinces Rumonge pour remercier les membres du parti au pouvoir du comportement affiché pendant le référendum ainsi que la réunion de préparation de la journée nationale de solidarité et le lancement officiel des travaux des « camps d’été » .