Le contexte politique et socio-économique demeure préoccupant au Burundi. Le régime de Pierre Nkurunziza s’évertue pour cacher le mal et nier que le pays est en crise. « Une maladie déclarée est à moitié guérie », dit l’adage burundais.
En ne reconnaissant pas le mal qui le ronge, le régime ne pourra que plonger le pays plus profond dans le gouffre. Des exactions et crimes continuent à être commis dans le pays, et le rapport de juillet 2018 relève une situation inquiétante en ce qui est du non-respect de droits et libertés, qui ne permet pas aux burundais de vivre et vaquer tranquillement à leurs activités quotidiennes.
Il relève des cas de persécutions des opposants politiques déclarés ou présumés, des faits de contributions forcées et/ou de rançonnements des citoyens, ce qui menace la survie des burundais. Le rapport met en exergue les conséquences de la crise politique et socio-économique sur la situation du droit à la santé et du droit à l’éducation.
Avant de présenter ses recommandations à l’endroit des différents intervenants, le rapport épingle certains faits de mauvaise gouvernance qui ont caractérisé la période du rapport.