Dans plusieurs localités du pays, des plaintes sont signalées parmi les enquêteurs qui se préparent pour le recensement général de la population, édition 2024. Ceux-ci n’ont toujours pas reçu de rémunération après leur formation. Ils doivent se déplacer et communiquer à leurs propres frais, alors que les coûts de déplacement ont augmenté ces derniers jours.
Les enquêteurs contactés par le journal Itara Burundi n’ont pas encore signé de contrats de prestation, alors que le recensement était censé débuter le 25 août dernier. Ils ont confié que, dans plusieurs localités du pays, la connexion internet était mauvaise, les obligeant à utiliser leur propre connexion pour la formation. De plus, les tablettes, sacs et batteries externes (power banks) ne sont toujours pas à leur disposition.
Le retard de ce recensement pourrait impacter les activités des ONG, des écoles, ainsi que toute autre activité nécessitant le regroupement de plusieurs personnes.