Burundi : Les empoisonneurs enrichissent les sorciers

Dans nos publications nous avons publié un article sur la recrudescence des cas d’empoisonnement au Burundi. Des lamentations ici et là accusent le gouvernement de ne pas fournir d’effort dans la lutte contre l’empoisonnement qui est devenu monnaie courante partout dans le pays.
Certains suggèrent même que des sorciers puissent être interrogés pour aider à traquer les féticheurs.

« On nous a recommandé de ne plus fréquenter des bistros à risque d’être empoisonnés. »

Propos d’un haut cadre de l’état contacté par le journal Itara Burundi.

Nous étions dans la vérification de cette information de l’article pour savoir si le gouvernement serait au courant de la généralisation de l’empoisonnement au Burundi.
Pas mal de ménages enregistrent des cas d’empoisonnement et en mairie de Bujumbura, les tradipraticiens dont les sorciers deviennent de plus en plus riches et célèbres ces derniers jours comme quelqu’un de Kamenge entre 13ème et 14ème avenue qui fait le travail de désintoxiquer les personnes empoisonnées. Chaque personne paie entre 20000 FBU et 25000Fbu selon l’intermédiaire.
Une personne qui a contacté Itara Burundi demande au gouvernement d’interroger les sorciers afin de savoir s’ils n’ont pas de liaisons avec les féticheurs et ou empoisonneurs.

Elle a peur qu’il serait un réseau des commissionnaires qui empoisonneraient des personnes sur mandats de ces sorciers dans le but d’augmenter leurs revenus.