La Société Générale d’Assurances et de Réassurances (SOGEAR), fondée au Burundi dans les années 1990, est actuellement sous restriction d’accueillir de nouveaux clients et de renouveler les contrats qu’elle a avec ses clients depuis presque un mois. La Fondation STAMM, qui bénéficiait des dividendes de SOGEAR, risque de diminuer les services qu’elle offrait aux Burundais.
Selon les informations détenues par le journal Itara Burundi, les ténors du parti au pouvoir ont récemment initié de nouvelles maisons d’assurances et voudraient exclure l’assurance SOGEAR, qui offrait des meilleurs services, afin d’attirer des clients. Via les autorités de contrôle des assurances, l’Assurance SOGEAR a récemment reçu une lettre de restriction de renouveler les contrats avec ses clients, une mesure qui pèse lourd sur cette institution privée.
Pourtant, le gouvernement du Burundi ne cesse d’appeler les investisseurs étrangers d’une part et de ruiner les entreprises qui appartiennent à des privés d’autre part. On peut citer comme exemples la société LACEL (SMART Burundi) et Africel qui opéraient dans le secteur de la télécommunication, COTEBU qui a été ruinée pour rouvrir sous le nom de l’Afritextile, COTECNA (Suisse), Kira Hospital (hôpital dont les actionnaires principales sont des suisses) dont sans parler des sociétés minières qui ont vu leurs licences d’exploitation interrompues ces derniers temps.
Il est à noter que parmi ces partenaires, il y a ASSUR, ZEP RE, Kenya RE, AFRICA-RE et la FONDATION STAMM. Cette dernière est une ONG d’origine allemande qui a des actions de cette maison d’assurance SOGEAR qui est dans le collimateur des ténors du parti au pouvoir CNDDFDD, dont Ziranotse, qui veulent appliquer la concurrence déloyale dans les domaines clés du Burundi.