Ce 07 septembre 2020, la Ligue Iteka, une organisation de la défense des droits humains vient de sortir une déclaration évaluant deux mois au pouvoir du nouveau gouvernement dirigé par Général Major Evariste Ndayishimiye.
Selon cette organisation
« le tableau sécuritaire en général et des droits de l’homme en particulier reste sombre. Au bout de deux mois du pouvoir en place, des assassinats, des enlèvements, des violences sexuelles basées sur le genre, des tortures et arrestations arbitraires continuent à une allure très inquiétante. »
La Ligue Iteka dit avoir documenté 128 personnes tuées dont 59 cadavres retrouvés d’ici et là, 3 personnes disparues, 5 personnes torturées, 20 victimes de VSBG ainsi que 80 personnes arrêtées arbitrairement.
Dans ce document, la Ligue Iteka s’inquiète du silence du gouvernement sur des attaques armées qui sont signalées dans différentes provinces du pays et dénonce une vague d’arrestations qui a suivi ciblant des victimes vivant même en dehors des zones où les attaques ont été signalées.
La Ligue Iteka a clôturé en recommandant au gouvernement du Burundi de faire respecter les droits de l’homme ; promouvoir et garantir la sécurité pour tous et d’enquêter sur les violations et de punir les coupables.