Des divergences entre Daniel Gélase Ndabirabe, président de l’Assemblée nationale du Burundi et Evariste Ndayishimiye, président de la République du Burundi seraient observées ces derniers jours sur le fonctionnement de la CNIDH (Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme). L’Assemblée Nationale a rejeté le rapport de la CNIDH le 17 février 2022 malgré l’indépendance de cette dernière.
Selon les informations qui parviennent au journal Itara Burundi, le Président de la République du Burundi, dans ces propos lors de sa visite en Belgique pour participer au 6ème Sommet Union européenne-Union Africaine qui s’est tenu les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles et surtout dans sa rencontre avec la diaspora ce 19 février à Bruxelles en Belgique, il a salué les activités de la CNIDH et aurait dit qu’elle travaille d’un commun accord avec lui.
Pourtant le rapport 2021 de la CNIDH est rejeté par l’Assemblée nationale le 17 février 2022.
Pour Daniel Gélase Ndabirabe, le rapport 2021 de la CNIDH est incomplet, il ne parle que d’une seule partie qui est accusée de violer les droits de l’homme. Il a recommandé à la CNIDH d’inclure des propos d’Aimé Magera(une des têtes du parti de l’opposition CNL qui est en exil) de février 2022 malgré que la période de production du rapport est passée.
« Lorsqu’un rapport d’une commission indépendante est rejeté par une institution de l’État, l’indépendance de ladite commission reste à douter.
Propos d’un DDH en exile.
La CNIDH avait produit un rapport mentionnant une quarantaine de personnes tuées dont 35 victimes de disparitions forcées et comme le rapport a été rejeté le rapport doit être révisé pour que l’Assemblée Nationale l’aprouve.
A chacun de se demander où réside son indépendance tant que son rapport doit être approuvé par une institution de l’état.