À Bujumbura, la capitale économique du Burundi, les habitants font face à une augmentation des prix des produits de première nécessité. Parmi ces produits, le lait est particulièrement concerné, avec un prix passant de 1500-1600 francs burundais (FBu) par litre à 4000-5000FBu par litre en fonction des quartiers.
Les vendeurs de lait expliquent cette hausse par l’augmentation des coûts de transport, des taxes municipales et des loyers. En effet, les loyers ont considérablement augmenté, avec des maisons passées de 300 000FBu à 500 000-600 000FBu, et d’autres de 800 000FBu à 1 400 000-1 600 000FBu.
Cette situation a poussé certaines familles à réduire leur consommation de lait, voire à l’abandonner complètement pour leurs enfants. D’autres familles, n’ayant pas les moyens de payer des loyers aussi élevés, ont déménagé vers les quartiers périphériques de la ville pour trouver des logements plus abordables.
Face à ces difficultés, les habitants de Bujumbura demandent au gouvernement d’intervenir pour contrôler la hausse des prix. Les conséquences négatives de cette crise se font déjà sentir dans différentes familles, avec des enfants contraints d’abandonner l’école, des cas de séparation familiale, de banditisme et de maladies liées à la malnutrition.
Les mesures prises par le gouvernement seront déterminantes pour répondre à cette crise et améliorer la qualité de vie des habitants de la capitale économique. La stabilisation des prix et l’amélioration des conditions de vie demeurent essentielles pour la cohésion sociale et le bien-être des familles bujumburaises.
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