L’Initiative pour les droits humains au Burundi, IDHB a sorti un rapport ce novembre 2021 intitulé « Derrière les grilles : recrudescence des cas de torture et de disparition », où elle a documenté sur une évolution alarmante des tortures et disparitions forcées depuis avril 2021 et décrit le bilan violent de Moïse Arakaza, commissaire de police à Mugamba, province de Bururi, jusqu’en août 2021.
« Le nombre de personnes enlevées par de présumés agents du service de renseignement ou de la police a fortement augmenté au cours des derniers mois. Certaines d’entre elles n’ont pas réapparu. » précise le rapport.
L’IDHB accuse le président Évariste Ndayishimiye de fermer les yeux sur ces crimes alors qu’il prône le respect pour les droits humains et la justice dans ses discours.
« La détérioration de la situation des droits humains devrait déclencher un signal d’alarme pour les acteurs internationaux » poursuit le rapport.