Burundi: Huit jours sans président, des emprisonnements et exécutions extrajudiciaires en vogue.

Le Burundi passe huit jours sans président depuis la mort inopinée de Pierre Nkurunziza le 8 juin 2020, une mort qui a accouché des arrestations et assassinats des personnes qui n’auraient pas pleuré de sa mort.

Une première victime de la mort de Pierre Nkurunziza serait un agent de securité de la garde présidentielle issu de l’ethnie Tutsi fisié le dimanche 8 juin 2020 au  palais de Ngozi, pas de communication officielle sur cet incident.

La nuit dernière du 14 jun 2020, un policier de Musenyi en commune de Mpanda, province Bubanza dans un quartier surnommé mu gihimbiri(Chez les voyous) a assassiné une personne vers 21:00 dans un bistrot dans un quartier surnommé mu gihimbiri(Chez les voyous);

Photo de la victime

Le policier s’est introduit dans un bistrot et y a trouvé des personnes qui boivent de la bière tout en écoutant la musique. Il a ordonné d’étendre la radio, ce que ces personnes ont résisté de faire, un jeune vendeur des boissons a déconnecté un flash disque contenant la musique et le policier a demandé que ce flash disque lui soit remis. Le jeune a dit non avant que le policier ouvre le feu sur lui, lui fisia dès ses jambes jusqu’à à la tête selon les sources du journal Itara Burundi.

En province de Cibitoke quatre personnes ont été arrêtées selon le tweet du FORSC, pour n’avoir pas pleuré la mort de Pierre Nkurunziza. 

FORSC BURUNDI@FORSC_BURUNDI

: Emmanuel Manirakiza, Jean nzoyisaba et Fabien Nzeyimana tous membres du @BurundiCnl sur la colline et zone commune province ont été arrêtés jeudi dernier par des , pour n’avoir pas pleuré la mort du Président Nkurunziza.

Rappelons que la cour constitutionnelle a arrêté que Gen Maj Evariste Ndayishimiye va entrer en fonction très rapidement possible il y a trois jours. Le pays va bientôt passer huit jours sans président et cette cour n’a pas précisé la date de prestations de serment  de ce president élu le 20 mai 2020 mais qui allait prêter serment le 20 août 2020 ni été la mort de Pierre Nkurunziza. 

Une peur panique s’installe dans la population burundaise suite à le recrudescence des discours de la haine ainsi que des violations des droits humains dans le pays sans président qui pourrait intervenir et/ou être responsable de ces actes.