Des conséquences néfastes liées au manque de véhicules qui transportent les prisonniers qui vont à la cour de justice commencent à faire surface. Ce mercredi 8 novembre 2023 a été catastrophique pour les femmes : Quatre femmes violées et harcèlements sexuels pour les autres plus chanceuses.
Tenez, un véhicule destiné à transporter 20 personnes s’est vu embarquer plus d’une cinquantaine voire même cent, hommes et femmes, quatre femmes ont été violées, d’autres ont failli, pour certaines les sous-vêtements ont été déchirés par les hommes qui étaient avec eux dans l’unique véhicule de la prison centrale de Mpimba hier, 8 novembre 2023.
C’est au moment du débarquement que les femmes ont fait une manifestation certaines exigeant d’être amenées à l’hôpital pour se prévenir des maladies sexuellement transmissibles et/ou des grossesses non désirées et leur demande a été acceptée.
Malgré ce manque de véhicules, les femmes prisonnières jurent ne plus embarquer dans de telles conditions, demandent aux autorités chargées des affaires pénitentiaires de prévoir un véhicule pour dames dans le but de prévenir de tels cas d’agression sexuelle.
Contacté pour savoir leur réaction, L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Burundi (ACAT Burundi) a réagi et nous avons pas encore trouvé les autorités pénitentiaires eux aussi pour réagir.