Les députés du parlement européen ont adresser une correspondance au ministre de la justice burundais ce 09/12/2019 demandant la libération immédiate des quatre journalistes du groupe de presse iwacu emprisonnés le 22 octobre 2019.
Nous avons adressé une lettre à la ministre de la Justice du Burundi appelant à la libération immédiate de quatre journalistes arrêtés lors d’un reportage pour l’organisation de presse burundaise @iwacuinfo, accusés d’atteinte à la sécurité de l’État.https://t.co/pgkhDV3cYl
— Marie Arena (@Mariearenaps) December 10, 2019
Dans cette lettre que vous pouvez télécharger ici , les députés du parlement européen appellent les autorités burundaises à la libération immédiate et sans conditions des quatres journalistes et de laisser tous les journalistes exercer librement leur profession, sans crainte d’être arrêtés ou harcelés.
« Les journalistes et la société civile devraient être autorisés à jouer leur rôle essentiel dans une société démocratique, en particulier pendant la période préélectorale, à interroger les autorités sur les politiques publiques, à rendre compte de manière indépendante des événements d’intérêt public et à informer les citoyens sur les affaires courantes sans restriction indue. Nous sommes préoccupés par l’effet dissuasif qu’auront probablement ces arrestations sur les journalistes et les organisations de la société civile au Burundi couvrant des sujets sensibles tels que les activités des groupes armés, les violations présumées des droits de l’homme ou les accusations de violence politique. »
Extrait dudit document.
Signalons que Térence Mpozenzi, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi et Egide Harerimana totalisent 49 jours de détention au moment où la CNIDH sur son compte twitter écrit ceci: » #71e anniversaire de la #DUDH est célébrée au Bdi au moment où la situation des DH et sécuritaire est généralement bonne partout. La population vaque paisiblement à ses activités,en dépit de qlq perturbations de groupes armés venus de la RDC et du Rwanda portant atteinte aux DH. »