Bujumbura – Dans une lettre ouverte adressée à la communauté internationale, 39 organisations non gouvernementales, dont plusieurs de renommée internationale, tirent la sonnette d’alarme sur la situation des droits humains au Burundi. Ces ONG dénoncent les multiples violations commises depuis 2015, notamment des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires et des actes de torture.
Les auteurs présumés de ces atrocités seraient des membres des forces de l’ordre, des services de renseignement et des milices affiliées au parti au pouvoir. Malgré la gravité des faits, aucune enquête sérieuse n’a été menée et aucun responsable de haut niveau n’a été traduit en justice.
À l’approche des élections de 2025 et 2027, les risques de nouvelles violences s’intensifient. Les ONG soulignent la présence de nombreux facteurs de risque identifiés par les Nations Unies, tels que l’instabilité politique, l’impunité et la faiblesse des institutions étatiques. Les auteurs de la lettre appellent la communauté internationale à rester vigilante et à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations.
Selon les experts, la répétition des cycles de violence autour des élections précédentes au Burundi est un motif de grande inquiétude. Les ONG demandent ainsi à la communauté internationale de renforcer la pression sur le gouvernement burundais afin qu’il respecte les droits de l’homme et mette en place les conditions nécessaires à la tenue d’élections libres et transparentes.