RCP le 15/5/2018
Depuis la volonté manifeste du Président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir en 2015, le pays est devenu un pays où les droits de la personne humaine ne sont plus respectés.
Pour montrer à la communauté internationale que la paix règne sur tout le territoire le gouvernement et le parti CNDD-FDD ainsi que les organisations dites de la société civile ont instauré une stratégie d’organiser des événements de rencontre pour manifester et démontrer leur soutien au pouvoir en place. Ces rassemblements offrent l’occasion aux administratifs et politiques de chanter les éloges de Nkurunziza et son parti CNDD-FDD.
Avec le mois de décembre 2017, Nkurunziza a décidé d’enterrer définitivement l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation du 28 août 2000 et la constitution de la République du Burundi en proposant un projet de Constitution taillé sur sa mesure qui fera objet de référendum populaire le 17mai 2018.
Le rapport du mois d’avril s’est focalisé essentiellement sur la commémoration du 24ème anniversaire de l’assassinat du Président Cyprien Ntaryamira, les différentes manifestations organisées par le pouvoir et d’autres organisations ,la vulgarisation de la nouvelle constitution en milieu scolaire dans la direction provinciale de l’enseignement de Ngozi, le congrès du parti UPRONA ,la commémoration du « génocide des Hutu de 1972 »par les victimes et la commémoration du 3ème anniversaire de ce que le pouvoir de Bujumbura appelle le « le mouvement insurrectionnel d’avril 2015, le sport de la jeunesse imbonerakure en commune Matana ainsi que d’autres événements organisés à travers les différentes provinces du pays.